Préservation des organes à transplanter : Une étape essentielle dans le parcours de la transplantation. Revue sur les grandes avancées - 07/05/22
Preservation of organs to be transplanted: Development of an essential step in the transplant process
pour le compte de la
Société Francophone de Transplantation et de l’École Francophone pour le prélèvement Multi-Organes
Résumé |
La greffe d’organes reste le traitement de dernier recours en cas de défaillance terminale d’un organe vital (poumon, foie, cœur, intestin) ou non vital (essentiellement le rein et le pancréas) pour lesquels il existe des traitements supplétifs. Elle reste la meilleure alternative que ce soit en termes de qualité et d’espérance de vie des patients, qu’en termes de dépense de santé publique. Ces dernières années, en France, chaque année près de 5900 patients bénéficient d’une transplantation d’organe, tandis que dans le même temps, environ 25 000 patients sont candidats. En moyenne, seulement 25 % environ des patients en attente de greffon sont transplantés chaque année. Cette situation a conduit à envisager de nouvelles populations de donneurs (décédés par mort encéphalique à critères élargis ou décédés après arrêt circulatoire). Ces organes sont sensibles aux conditions de conservation durant la phase d’ischémie qui impactent le devenir du greffon à court et à long terme. Cette évolution rend nécessaire une prise en charge plus adaptée du don d’organe et l’optimisation des conditions de conservation. Dans cette revue générale, les différents aspects de la conservation seront envisagés. Initialement en hypothermie à l’aide de solutions spécifiques, la conservation est en pleine évolution avec la perfusion oxygénée en hypothermie ou en normothermie permettant le maintien du métabolisme tissulaire. Ce temps de conservation est appelé à devenir un temps d’évaluation afin de pouvoir prédire la qualité de l’organe, de le réparer et d’optimiser le choix du receveur.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Summary |
Organ transplantation remains the treatment of last resort in the event of terminal failure of a vital organ (lung, liver, heart, intestine) or non-vital organ (essentially the kidney and pancreas), for which there are supplementary treatments. It remains the best alternative both in terms of quality of life and life expectancy for patients and in terms of public health expenditure. In recent years, in France, every year almost 5900 patients undergo organ transplantation, while at the same time, about 25,000 are candidates. On average, only about 25% of patients waiting for a transplant are transplanted each year. This situation has led to the consideration of new donor populations (deceased by brain death with extended criteria or deceased after circulatory arrest). These organs are sensitive to the conditions of conservation during the ischemia phase which have an impact on the short- and long-term outcome of the transplant. This evolution makes it necessary to manage organ donation more appropriately and to optimize storage conditions. In this general review, the different aspects of preservation will be considered. Initially in hypothermia with the help of specific storage solutions, conservation is in full evolution with oxygenated perfusion in hypothermia or normothermia allowing the maintenance of tissue metabolism. This conservation time will become a time for evaluation in order to be able to predict the quality of the organ, to repair it and to optimize the choice of the recipient.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Donneurs de tissus, Lésion d’ischémie-reperfusion, Conservation d’organe, Transplantation
Keywords : Tissue Donors, Reperfusion Injury, Organ Preservation, Transplantation
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☆ | Séance commune de l’Académie nationale de médecine et de la Société Francophone de Transplantation du 30/11/2021 : « Avancées en transplantation d’organes ». |
Vol 206 - N° 4
P. 518-533 - Aprile 2022 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.